Fragilité 2

Publié le par lire.ecrire.rever.peut-etre.over-blog.com

Quel genre d'histoire ?

 

Quand nous avons choisi d'écrire l'histoire, mes élèves et moi, s'est posée la question de savoir vers quel genre nous allions nous diriger.

A l'époque où ce texte a été écrit sortaient depuis quelques temps déjà une collection de livres sous le titre générique "Chair de Poule". C'était des histoires extraordinaires mettant en scène des enfants ordinaires.

C'est donc vers ce type d'écrit que nous nous sommes dirigés après en avoir lu un certain nombre.

Voici donc le second épisode.

 

 

2. Tempête


L’école était plongée dans l’obscurité. J’essayai d’en sortir. Comment faire ? Je marchai dans les couloirs. J’étais dans le noir. Heureusement, ma grosse lampe de poche était dans mon sac. Alors je l’allumai et je courus. Toutes les portes extérieures étaient fermées et je n’avais pas les clefs. J’essayai de défoncer une porte ; je n’y arrivai pas. Je vis  une lumière dans une classe. J’y entrai et sortis par la fenêtre.


03 copie

J’étais sur le toit au dessus du préau ouest. Je trouvai une échelle de secours et je descendis en tremblant dans la cour de l’école. Je grimpai par dessus le portail.


A cet instant le vent se déchaîna, tira des hurlements des arbres à côté des immeubles, usa leurs branches et empoigna un buisson qui  gémit. Puis il se déchira en deux, fila à droite et à gauche et s’élança contre un lampadaire. Un tourbillon renversa des vélos posés sur un banc. Ensuite il se jeta contre une habitation, brisa des vitres, s’arrêta devant les immeubles et escalada l’araignée, une sorte de cage à écureuil.


Enfin il cracha de la buée et des gouttes d’eau, s’élança contre une voiture, fila à l’ouest et à l’est et se perdit dans le quartier.



02 copie

Sous la tempête, en rentrant chez moi, je vis des clochards. J’eus peur. Les lampadaires ne fonctionnaient plus, les piles de ma lampe de poche étaient « nases ». Je courus en tout sens, me trompai de chemin et fis le tour du quartier. Enfin, j’aperçus la voiture de mon père et mon immeuble.


Hélas ! J’avais oublié mes clefs !


Je m’introduisis dans l’appartement par une fenêtre ouverte. Mes parents étaient dans le salon ; ils téléphonaient à la police. Je leur racontai ce qui s’était passé.


« Ne recommence plus, car c’est dangereux, me dirent-ils !


- En punition, tu seras privé de sorties et de télé, ajouta mon père. Maintenant va dans ta chambre, range-la et passe l’aspirateur. »


Je compris la leçon.

En nettoyant je retrouvai mon histoire sous le lit ; alors je continuai de l’écrire.


C’est le lendemain que je fis une découverte insolite.

Publié dans Conte fantastique

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L
<br /> Du suspens à souhait...<br /> Cette histoire commence plutôt bien.<br /> Un beau travail. Bravo !<br /> La suite ! La suite !<br /> <br /> <br />
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