En ce temps là...(8)

Publié le par lire.ecrire.rever.peut-etre.over-blog.com

Tout paraissait trop calme hier dans le monastère.


Est-il possible qu'une telle situation dure à une époque pleine de bruit et de fureur ?

 

Réponse ci-dessous.

 

titre 7 attaque

Un soir, trois pélerins se présentèrent au portail du monastère.

"Nous sommes en route vers Saint jacques de Compostelle.

- Pouvons-nous passer une nuit chez vous ? Les routes ne sont pas sûres.

- On nous a signalé une troupe de brigands non loin d'ici."


Les moins les accueillirent, ravis. Ils leur ouvrirent la porte et les firent rentrer.


"Vous avez faim?

- Oui, répondirent les trois hommes!"

 Ils les accompagnèrent au réfectoire.


Après le repas, les moines leur firent visiter le monastère puis tout le monde alla se doucher.

porte église

Plus tard, au milieu de la nuit, les pélerins ouvrirent le portail et plusieurs intrus entrèrent dans le monastère sur la pointe des pieds. Ils se divisèrent en deux groupes.


Le premier se faufila dans le cloître, rasa les murs en se cachant derrière les piliers. Pendant que trois de ses membres faisaient le guet, les autres se dirigèrent vers la porte du réfectoire. Elle était fermée à clef.


Le deuxième groupe alla à l'église pour voler l'or puis se rendit à la bibliothèque et au scriptorium pour voler les livres précieux. Enfin ils se précipitèrent à la cave avec une seule torche pour ne pas se faire remarquer.

Devant eux ils aperçurent de la viande séchée suspendue au plafond. A droite, ils discernèrent des fromages posés sur des claies, à gauche ils remarquèrent de grands tonneaux. Au fond, de la vaisselle.


Deux hommes voulurent s'emparer d'une bouteille de vin entre deux tonneaux et firent tomber un tonnelet. dans les cuisines ils volèrent tout sur leur passage.


bas reliefPendant ce temps, le bruit que faisait un des groupes dans le scriptorium réveilla les moines. Tremblant de peur, ils descendirent à la cave, munis de faux , de bâtons et de fourches.


Ils cognèrent, frappèrent et corrigèrent les importuns.


Ils donnèrent des coups de pied, assommèrent et jetèrent quelques gêneurs dans un énorme coffre. Les intrus avaient des épées tranchantes et des dagues. Quelques moines fuirent le combat mais les autres se battirent comme des fous. Un moine sortit une faucille et en donna un coup. Un autre, avec une fourche toucha un homme au ventre. Le sang coula. Ils se rendirent compte que les pèlerins à qui ils avaient donné l'hospitalité étaient en fait des brigands.


Quelle poisse !


Mais c'était trop tard !


Aïe, aïe, aïe !


Le suspense est insoutenable.

Que va devenir Paul ?


Réponse demain sur ce blog. Soyez là !

 


Publié dans nouvelle historique

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